La vision en relief est basée, comme vous vous en doutez, sur le fait que nous avons deux yeux. Parce qu’il est décalé par rapport à son confrère, l’œil gauche ne voit pas tout-à-fait la même image que l’œil droit. Matthias Picard nous plonge – à l’image de son personnage – dans ses techniques notamment celle des anaglyphes : en partant d’une feuille de rhodoïd et du noir et blanc, il va ensuite transformer et travailler son illustration en bleue et rouge pour former le 3D. Il nous plonge dans le milieu sombre des abysses pour révéler la lumière par les nombreux détails des images travaillées.
A la question « Comment fait-on pour bien dessiner ?» il indique « c’est mettre une trace sur un papier et ne pas forcément bien faire ressembler », « tout le monde dessine bien ». Cette bienveillance encourage les petits artistes de la classe de CM.
Il indiquera l’importance, pour lui du triptyque « histoire/dessin/3D » et le besoin d’observer, d’exploiter ce qui en découle de cette alchimie.
Ces divers thèmes (la traversée du temps, la mythologie, les civilisations, l’écologie) sont autant de questionnements, d’histoires révélées à la lecture de ses illustrations. Elles déroulent le fil d’une histoire, d’un ressenti, d’une interprétation…la vôtre.
Nous découvrirons prochainement une autre démarche, une technique empruntée au domaine de la photographie…un fil d’Ariane à suivre !
Rappel du travail des enfants avec Street Yeti ici
